Extension de la maison de poupées : la bibliothèque-fumoir

La mode des salons fumoirs fin du XIXe début XXe fut inspirée par celle des clubs anglais. Elle se répandit en France sous le règne de Napoléon III dans les demeures aristocratiques (puis bourgeoises) où il devint de bon ton que les messieurs se retrouvent dans cette pièce pour fumer et s'entretenir de sujets divers... hors des oreilles de leurs épouses qui restaient au salon !

Le recyclage des lambris en bibliothèque.

Les éléments ne sont pas encore fixés et les premiers livres cherchent déjà à se placer !

Extension de la maison de poupées : la bibliothèque-fumoir

Ma méthode de travail est loin d'être orthodoxe ! En effet construire une pièce, située au centre de la maison, avant d'avoir posé les fondations de celle-ci est pour le moins curieux je l'admets.
Ma démarche consiste à réutiliser des matériaux issus de la démolition de la construction précédente à savoir : lambris et parquet (qui avait été acheté). Comme je ne pouvais envisager de décoller ce dernier de son support sans dommage, je vais construire cette pièce comme une vitrine qui ensuite s'intégrera facilement dans le contexte du fait que ses cloisons sont indépendantes de la structure de la maison.

C'est la première fois j'utilise du médium à la place de contreplaqué. Je vais attendre l'avancée des travaux avant d'établir un bilan comparatif avantages/inconvénients entre ces deux matériaux.

Extension de la maison de poupées : ouverture du chantier

Les habitants de la maison de poupées vont devoir s'habituer aux désagréments occasionnés par les travaux qui risquent de durer... longtemps !
Ce chantier, programé de longue date, a mis du temps à voir le jour. Les portes qui jusqu'à présent ouvrent sur le vide vont enfin desservir des pièces ou des espaces de circulation : salon au rez-de-chaussée, couloirs aux étages.

Cette extension remplace la première construction réalisée (voici bientôt 15 ans)  souvent remodelée elle n'a jamais été terminée. J'avais envisagé de la raccorder à la version plus récente mais il est souvent plus simple et plus rapide de créer du neuf que d'essayer d'adapter de l'existant.

Vite, une photo souvenir (que j'allais oublier de prendre) avant démolition complète.












Et voici le plan du projet montrant la disposition et l'affectation des pièces. Il ne reste plus qu'à se mettre au travail !

La maison de poupées : les tapisseries du second étage

Je m'aperçois qu'un mois s'est écoulé depuis ma dernière publication, comme le temps passe ! Je reconnais que le rythme de travail s'est beaucoup ralenti durant la quinzaine écoulée j'ai néanmoins terminé la pose des tapisseries, des plinthes, et des portes du salon. Actuellement, celles-ci ouvrent sur... rien et ce jusqu'à la construction de la nouvelle aile de la maison dont la date de début des travaux n'est pas encore fixée. Je me tiendrai (enfin je vais essayer) à ma bonne résolution de n'entreprendre aucuns nouveaux travaux tant que la partie en cours ne sera pas totalement achevée.

Vue (indiscrète) sur des parties qui ne seront plus  visibles lorsque le fond de la maison sera à nouveau en place à savoir les couloirs, qui desservent les pièces, dont nous n'apercevrons plus que d'étroites portions par les portes ouvertes

La tapisserie de la salle d'études,

 celle de la salle de jeux avec l'éclairage du couloir,

et la tapisserie de la chambre de Mademoiselle

Les portes du salon, identiques à celles de la salle à manger

La maison de poupées : l'office

C'est jour de lessive à l'office, l'occasion d'étrenner la toute nouvelle essoreuse à linge qui résulte de l'assemblage des pièces que je vous avais présentées précédemment.
Pour la réaliser je me suis inspirée de modèles, datant de la fin du XIXe siècle, trouvés sur le net.
Elle est en bois de cagette. Le mécanisme de commande des rouleaux est un fil de fer dont le bouton de commande est figuré par une attache de boucle d'oreille.
Dimensions :
- largeur 5,5 cm
- hauteur 3,5 cm
- épaisseur 0,7 cm
Je reconnais que le torchon n'est pas convaincant dans son rôle de linge mouillé !

A bientôt dans son contexte.

Si les travaux piétinent les projets, en revanche, galopent !!!
Cet été un grand vent de changement souffle sur le rez-de-chaussée de la maison de poupées chassant les pièces de la gauche vers la droite... L'office (qui n'existait pas) va prendre la place de la cuisine, laquelle se substitue à la salle à manger et cette dernière occupera l'espace précédemment dédié au salon; celui-ci deviendra ainsi la première pièce de la partie en projet... En effet, la demande d'une nouvelle construction, formulée depuis longtemps déjà, devient de plus en plus insistante. On peut dores et déjà voir les ouvertures de communication à droite dans l'entrée et à chaque palier. Mais avant  d'entreprendre cette nouvelle réalisation j'exige que celle-là soit achevée et... il reste du travail !

Deux vues inhabituelles de la maison dont le fond a été démonté pour faciliter la mise en place des portes.
Vue arrière : le couloir qui dessert les chambres. Une ampoule 220V (peu discrète mais invisible une fois le fond remonté) donne de l'éclairage dans les pièces lorsque les portes en sont ouvertes. Le même dispositif est prévu au dernier étage.






















A nouvelle cuisine, nouveau mobilier. Louise a marqué son passage par la réalisation de cette table inspirée par les images de la documentation Del Prado.                                                                                                                                                                                                    

  

Les plateaux sont taillés dans du bois de cagette  et les pieds ont été sculptés, au cutter, dans du carré de 9 mm. Elle est cirée.

Les portes du second étage sont maintenant toutes en place. Le choix des tapisseries fait débat (c'est là un des inconvénients d'une "oeuvre" collective) lorsque un consensus se précisera, à moins que je ne prenne une initiative autoritaire, les pièces de cet étage seront terminées. Au premier étage la tapisserie de la "chambre du grand père" a été changée et le parquet re-teinté.
J'ai également entrepris la réalisation d'un parquet pour la salle à manger mais trois tentatives successives m'ont démontré la difficulté (sinon l'impossibilité) de produire la composition que j'avais en tête car mon outil de découpe ne me permet pas la rigueur et la précision garantes du succès.
J'ai donc changé l'organisation de mes quelques 500 petites pièces en un nouvel assemblage plus simple.

Mise en place des portes

L'activité continue au ralenti et de manière plus ou moins désordonnée car la maison (celle à échelle 1) a été prise d'assaut par une sympathique invasion et il faut assurer l'intendance...
Le parquet de la chambre de Monsieur est posé ainsi que les portes du premier étage. Devant les résultats peu concluants que j'obtenais avec des charnières du commerce j'ai mis au point (je n'ai probablement rien inventé ?) une technique qui me donne satisfaction : je colle une bande de toile sur toute la longueur de la porte et sur le chambranle, peinte de la couleur de l'ensemble elle est invisible et fonctionne parfaitement.

Voici la chambre terminée (enfin presque puisque je viens de m'apercevoir que j'ai oublié de recoller la frise du fond).
J'ai obtenu la couleur acajou que je souhaitais pour le parquet en utilisant du cirage.

Porte fermée






Porte entre ouverte

Nouvelle tranche de travaux dans la maison de poupées

L'an dernier j'avais entrepris un remaniement intérieur resté sans suite depuis tout ce temps.
Aujourd'hui les travaux reprennent mais l'aménagement intérieur attendra encore un peu... Le premier objectif est de terminer la façade puisque j'ai à disposition un fond de pot de badigeon. C'est parti pour le crépi, la pose des fenêtres (depuis longtemps découpées) et la mise en place de la (monumentale) porte d'entrée !

Avant travaux

C'est un début...

Dimanche 21 juillet, les fenêtres sont posées et la façade de l'entrée est en bonne voie d'achèvement.

29 juillet : un aperçu de la façade dans sa globalité.
Quelle sera la couleur de la porte ? Sera-t-elle ou non encadrée de colonnes sur  les bases (déjà en place) ?  Il reste encore beaucoup à faire...
Dans l'attente d'une réponse à ces questions et pour varier les activités j'ai repris les travaux de l'intérieur, à savoir la fixation des portes (réalisées l'an dernier), un parquet pour remplacer la moquette dans la chambre de Monsieur...

Nouveaux paliers

Afin de recevoir j'ai dû ranger cet encombrant chantier qui trônait au milieu de la cuisine... la date de reprise des travaux n'est pas fixée car le mois de décembre approchant à grands pas j'ai commencé la réalisation d'un projet qui me trottait dans la tête depuis un certain temps déjà...

Insatisfaite de la couleur donnée aux portes j'ai hésité longuement entre le décapage qui demande beaucoup d'énergie et de temps et la fabrication de nouvelles portes !

En attendant le résultat de ma réflexion j'ai réalisé le parquet des paliers et des couloirs.

Je ne savais pas que j'avais mis, non pas un, mais les dix doigts dans un engrenage infernal en inscrivant la pose d'un escalier au programme des travaux!
La phase démolition est achevée. Les paliers qui, en raison  de la nouvelle implantation de l'escalier n'étaient plus à leur place, ont été déposés puis reconstruits. Voici un aperçu avant la mise en place définitive.
Quant à l'escalier du rez-de-chaussée, victime d'une mauvaise chute, il demande à être recollé !
Il paraît que faire, défaire et refaire c'est toujours travailler... certes, mais à ce rythme nous ne sommes pas rendus !

Chantier d'été dans la maison de poupées

Il suffit parfois d'une petite étincelle pour redonner du tonus à un projet qui s'était assoupi. L'étincelle s'est produite !
Je décide donc d'équiper (enfin) la maison d'un escalier mais je crains que cela ne me mène beaucoup plus loin que prévu...
En effet, afin d'effectuer les travaux le démontage du fond de la maison s'avérait nécessaire et c'est par cette ouverture que s'est engouffrée l'idée d'un remaniement structurel... important et imprévu !

Au premier étage c'était l'occasion d'élargir les embrasures des portes des chambres que je trouvais trop étroites, de réaliser les portes puis de poser le parquet du couloir.
Au second étage, les pièces en enfilade ne me plaisaient pas car la circulation rendait difficile l'ameublement des pièces. Après avoir condamné les ouvertures existantes j'ai posé une cloison (créant ainsi un couloir de circulation comme au premier étage) qui permet un aménagement plus fonctionnel des pièces.

Il ne reste qu'à fabriquer les portes... en série soit 6 pour les deux étages.

Revenons à l'escalier responsable de tout ce remaniement. Il ne sera pas posé à l'endroit initialement prévu d'où la nécessité de démolir et reconstruire les paliers existants afin de les adapter à la nouvelle implantation; par ailleurs un programme de redistribution de fonction des pièces et un projet d'agrandissement sont venus à l'ordre du jour, ils m'ont  amenée à ouvrir une porte, sur le mur de droite dans l'entrée afin de permettre la communication avec la future extension.

Résultat : une maison sans dessus dessous et des travaux pour une durée indéterminée...

Les divers éléments de l'escalier en cours de montage, jusque là tout va bien.

C'est au montage des quarts tournant que les ennuis ont commencé... découragée par un certain nombre d'échecs j'ai renoncé et délégué à construction à mon mari qui semble s'en sortir très honorablement ! Voici donc "l'objet" presque achevé photographié sous l'angle que l'on ne verra pas une fois qu'il sera en place.

Fin de la visite du rez-de-chaussée

La salle à manger

Le parquet réalisé à partir de lamelles de bois destinées à l'origine à devenir toiture ne me satisfait pas. Il s'inscrit, de ce fait, sur la liste (qui ne cesse de s'allonger !) des travaux futurs.
Les lambris sont l'oeuvre d'un intervenant occasionnel, mon mari pour ne pas le nommer.
A l'exception des chaises de récupération, en cours de modification par Rose, les meubles sont de ma fabrication.

Cette vieille paysanne, personnage un peu singulier dans ce décor, est arrivée un jour de je ne sais où et depuis elle consacre son temps... à essuyer les verres et briquer l'argenterie !

Cette horloge est ma première expérience d'utilisation de la scie à chantourner. Aujourd'hui les proportions du cadran ne me paraissent pas très harmonieuses.
Le cadran est un imprimable, le balancier un bouton.












Le salon

Le canapé et le meuble d'angle viennent de la précédente maison. J'ai réalisé le fauteuil placé à l'avant plan, la table ainsi que le métier à broder. Le panier à bûches m'a été offert par mon  amie Nicole. La petite console, la cheminée et les objets posés dessus sortent des mains de Louise. C'est Rose qui a façonné le petit vase en "opaline" (pâte fimo). Le tapis vient du commerce. Le parquet sera la continuité de celui (qui n'existe pas encore) de la salle à manger.

Le métier à broder de Madame avec l'ouvrage en cours.

Dans l'entrée, à l'exception du parquet des paliers, tout reste à faire et principalement les trois volées de marches de l'escalier (la liste des travaux continue de s'allonger !). A noter au rez-de-chaussée et au niveau du premier étage une porte qui permet de communiquer avec l'ancienne maison dans laquelle se trouve la salle de bains. 

Projet de façade pour l'entrée

La visite continue...

Cette maison comporte deux étages.
C'est au premier que les travaux sont le plus avancés mais comme vous pouvez le constater manquent les luminaires, les portes et le parquet du couloir... ce qui représente encore un certain nombre d'heures de travail.
En attendant une visite détaillée du rez-de-chaussée voici déjà une vue d'ensemble.

Le domaine de Martha

A l'exception de l'évier, de la cheminée et de la chaise (réalisations de Louise) les meubles de la cuisine proviennent de notre première maison. Rose a fait le sol en argile séchant à l'air, il présente des traces d'usure très convaincantes. La question est de savoir s'il faut ou non le cirer ? En ce qui me concerne il me plaît bien ainsi. Comme à l'étage les portes restent à faire et la tapisserie n'est toujours pas choisie. La plupart des accessoires est à mettre au crédit de Louise je ne revendique que la fabrication du porte bouteilles et celle du moulin à café.

La visite continue...

La chambre du Vieux Monsieur

Dans l'histoire élaborée autour de la maison de poupées, le Vieux Monsieur appelé familièrement "le Grand Père" est le père de Madame, il a deux autres filles.
Il est vêtu d'un pantalon en velours d'une chemise et d'un gilet en soie.

La tapisserie (un imprimable dont j'ai oublié l'origine)
est fanée par le temps mais attaché à son décor le Grand Père ne souhaite pas la changer !

A défaut de cheminée la chambre possède un  poêle que j'ai trouvé dans une brocante.
L'armoire fait partie des meubles récupérés.

Louise a réalisé le lit. J'ai tricoté le couvre lit et brodé le tapis.

Le bureau, la chaise ainsi que  le fauteuil sont de ma fabrication. L'encrier, la plume, les documents  portent la signature de Louise qui fabrique également de beaux livres reliés en cuir.

La table de chevet a été achetéeVous avez noté la présence des livres dans chaque chambre; elle montre que les occupants ont soif de lecture et de connaissance.

Visite de la maison de poupées, suite...

La chambre de Monsieur

La tapisserie provient du commerce.
La moquette (de la feutrine) est à ranger dans la catégorie des anachronismes (et ce n'est pas le seul, que les puristes me pardonnent !). Peut être ferais-je un jour un parquet... lorsque j'aurai achevé ceux du rez-de-chaussée. Mon goût pour la sobriété se manifeste dans cette chambre et n'évoque pas réellement un intérieur de l'époque victorienne ! Qu'est-ce que je vous disais !!!

La plupart des poupées de cette maison sont des poupées folkloriques achetées dans des brocantes mais il est rare de trouver des personnages masculins, Monsieur ainsi que le Grand Père (dont vous ferez bientôt la connaissance) proviennent donc d'une boutique de miniatures mais j'ai revu leur tenue vestimentaire. Monsieur porte une chemise en soie et un pantalon en velours côtelé.

L'éclairage du couloir.

Cette chambre est la seule à bénéficier d'une cheminée qui, a l'origine, était prévue pour une vitrine qui n'a pas vu le jour.
Les accessoires de cheminée ainsi que l'encadrement du tableau ont été réalisés par Louise, l'aînée de mes petites filles. Le vase grec est une fève.

Le lit a été acheté, en revanche j'ai fabriqué la commode, la table de chevet ainsi que le fauteuil. Les poignées de la porte et du tiroir de la table de chevet seront changées lorsque j'en trouverai à ma convenance.